Ce lundi 26 décembre 2022, notre organisation a procédé au renforcement des capacités des Présidents et Fédéraux des partis politiques œuvrant au Kasaï Central et les Responsables des Associations sur les Abus, Exploitations et Harcèlement sexuels (AEHS).
Cette activité qui s’inscrit dans le cadre de l’exécution du projet financé par le Fonds Canadien des Initiatives Locales (FCIL) portant sur “Accroitre la participation à la vie politique des femmes, des filles et des personnes marginalisées de façon démocratique en République Démocratique du Congo et au Kasaï Central en particulier”.
Le Ministre provincial du plan et représentant du gouverneur de province, M. Stéphane Muanda a procédé au lancement officiel de l’atelier de renforcement des capacités des leaders politiques et responsables des associations sur la prévention des abus-exploitations et harcèlement sexuels.
Dans son adresse, Nathalie Kambala, Directrice Pays de cette organisation, a laissé entendre que ka prévention des AEHS aux seins de Partis politiques et des associations est essentiel, car il permet de créer un climat de travail sain, où chaque militant et militante ou membre va s’épanouir pleinement et donner le meilleur de soi-même.
Raison pour laquelle, a-t-elle indiqué, les responsables des partis politiques doivent être formés sur ces notions afin de mener une lutte acharnée contre ces actes car les Abus, exploitation et harcèlement sexuels sont des barrières à l’autonomisation des femmes, et limitent leur participation à la vie politique.
Toutefois, Nathalie Kambala est restée convaincue que les participants, surtout les leaders politiques prendront à l’issue de cette formation des fermes engagements pour mettre fin à ces actes au sien de leurs formations politiques.
« Notre mobilisation d’aujourd’hui traduit votre sens de responsabilité qui vous oblige de contribuer à l’émergence d’un Congo où la parité sera plus tangible , comme le stipule notre constitution en son article 14. Au regard de la qualité des participants et de l’engagement de tous , nous restons persuader que des enseignements pertinents sortiront de cette formation et permettront à chacun de nous , de jouer sa partition , pour prévenir les AEHS au sein de sont institutions , par conséquent contribuer à l’accroissement participation politique des femmes et filles dans notre des la province. », a-t-elle déclaré.
De son côté, la Conseillère au ministère provincial du genre au Kasaï Central, Mme Bertine MPUTU a appelé les participants à mettre en pratique les acquis de cette formation afin de combattre les abus et exploitation sexuels dans leurs partis politiques respectifs, car, a-t-elle indiqué, le sondage fait remarquer que les femmes ne participent à la vie politique par peur d’être harcelées sexuellement.
Elle a en outre, invité ces leaders des partis politiques à faire participer massivement les femmes aux échéances électorales de 2023 prochain, et doivent éviter toutes les formes des inégalités et discriminations au sein de leurs partis politiques.
« Considérer les femmes comme vous vous considérez vous-mêmes, faites les participer gratuitement sur les listes électorales d’abord et puis n’exigez rien d’elles. Les femmes ont les mêmes droits civils et politiques que vous. », a-t-elle exhorté.
Prenant la parole pour lancer officiellement ces assises, le ministre de plan, Stéphane Muanda, a rappelé que cette formation rentre dans une vision de bonne gouvernance, qui voudrait que les partis politiques commencent par revoir leurs règles de gestion. Il a rassuré sa participation active à ces assises.
Il faut signaler que cet atelier a regroupé plus de 60 présidents de partis politiques de la majorité tout comme de l’opposition, et rentre dans le cadre du projet « Accroître la participation des femmes, filles et personne marginalisée à la vie politique par les moyens démocratique », que FMMDI exécute grâce au financement du fond canadien d’initiative local.