Ce mardi 28 mai, au siège de l’ONG Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI), une grande étape vers l’autonomisation des survivantes de violences sexuelles et celles basées sur le genre (VBG) a été franchie. Dans le cadre du Programme KOICA, une initiative multi sectorielle, nous avons a organisé une formation destinée aux bénéficiaires des kits de réinsertion socioéconomique.
L’ONG FMMDI s’investit dans la formation pour l’autonomisation des survivantes de VBG avec appui de Fonds de Nations-Unies pour la Population (FNUAP) et du Programme de Nations-Unies pour le Développement (PNUD).
Dans une interview à la presse, Mme Nathalie KAMBALA Luse, Directrice-pays de FMMDI, a souligné l’importance de cette activité dans le cadre de la prise en charge holistique des survivantes des VBG.
En partenariat avec les Agences des Nations Unies telles que l’UNFPA et le PNUD (Programme des Nations-Unies pour le Développement), ainsi que des Organisations locales comme CARITAS, FMMDI travaille à offrir un soutien complet, allant de la prise en charge psychologique à la réinsertion socioéconomique.
La formation, qui a débuté par un processus rigoureux d’enregistrement et de sélection, aborde des thématiques essentielles telles que la comptabilité élémentaire, l’entrepreneuriat et la sensibilisation aux violences basées sur le genre. Cette approche vise à fournir aux bénéficiaires les compétences nécessaires pour devenir autonomes et actrices de leur propre développement.
Dans cette première vague, 30 femmes seront soutenues dans le cadre du projet COICAL. En outre, FMMDI prévoit d’appuyer 10 autres femmes dans le cadre du programme “Justice, autonomisation et dignité des femmes et filles du Kasaï Central”, en partenariat avec des centres de formation professionnelle locaux. Cette démarche témoigne de l’engagement continu de FMMDI à soutenir les femmes et les filles dans leur lutte pour la dignité et l’autonomie.
Grâce à ces initiatives, FMMDI espère pérenniser les actions entreprises et redonner espoir aux femmes et aux filles du Kasaï Central, en les aidant à reconstruire leurs vies et à prendre leur place dans la société.