Kasaï Central : l’Edit portant interdiction des coutumes avilissantes à l’égard des femmes et jeunes filles traduit en Tshiluba et vulgarisé par FMMDI

L’ONG Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral a organisé vendredi 22 Mars 2024 à Kananga, la validation de la traduction de certains textes légaux et une séance de vulgarisation de l’acte d’engagement et de l’édit portant interdiction des coutumes avilissantes à l’égard des femmes et jeunes filles avec appui financier du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés.

Etaient conviés à cette séance, des chefs coutumiers de cinq Territoires du Kasaï Central y compris leurs épouses. L’occasion pour l’organisateur de rappeler le rôle que doit jouer les femmes auprès des gardiens des traditions.

Nathalie Kambala, directrice pays de l’ONG FMMDI a invité les épouses des chefs coutumiers de mettre sur place une association pour soutenir leurs époux dans la consolidation de la paix et de l’épanouissement de villages et groupements dont ils ont la charge.

L’édit vulgarisé ce jour, supprime les coutumes qui fragilisent la jouissance de la femme.

La vulgarisation de cet édit va s’étendre dans les Chefs-lieux des Territoires. La Directrice-pays de FMMDI a proposé aux épouses des chefs coutumiers de s’organiser pour trouver une tenue identique à travers laquelle elles peuvent être reconnues et respectées par les membres de la communauté.

Cet édit traduit en Tshiluba par un échantillon des chefs coutumiers et experts juristes choisis par Femmes main dans la main pour le développement intégral a été, validé le même jour par des délégués de la société civile, avocats, membres du sous cluster VBG, cheffe de division provinciale du genre, famille et enfants ainsi que des professionnels des médias.

‘’La traduction de l’édit portant interdiction des coutumes avilissantes à l’égard des femmes et jeunes filles et l’acte d’engagement signé par les chefs coutumiers, permettra la compréhension de ses outils par les membres de la communauté et les survivantes’’ A laissé entendre Nathalie Kambala Luse.

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