17 Pays de l’Afrique centrale et celle de l’ouest ont participé en Abidjan en côte d’ivoire, du mercredi 7 au jeudi 8 Décembre au forum international sur le renforcement du mouvement des femmes pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles.
Les assises de deux jours sont organisées par l’ONU FEMMES à Abidjan en côte d’ivoire. Elles s’articulent autour de la problématique des VBGs en termes des avancées et faiblesses dans la lutte contre ce fléau (apport de chaque pays), le cadre normatif et les instruments juridiques qui promeuvent les droits et la dignité de la femme et de la jeune fille.
Nathalie Kambala Luse, Directrice-pays de Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI-ONG), est intervenue à ses assises comme panéliste pour partager les expériences de notre structure, active dans la région du Kasaï, en République Démocratique du Congo
Elle a indiqué que notre organisation a développé une approche communautaire avec les Chefs coutumiers et leaders religieux et communautaires pour obtenir l’acte d’engagement de ces derniers dans l’abolition des pratiques qui avilissent la femme et la fille et leur engagement dans la lutte contre toute forme de violence faite à l’être du sexe féminin.
Elle a aussi évoqué la revue à la hausse de dénonciation des actes des violences sexuelles et celles basées sur le genre dans cette région caractérisée par les présentateurs culturelles et le cliché sexiste entaché de préjugés.
La Directrice-Pays de FMMDI est également revenue sur les défis, opportunités, les mouvements des femmes et les bonnes pratiques y compris des initiatives prochaines pour mettre fin aux Violences basées sur le genre en RDC et en Afrique centrale.
Pour Nathalie Kambala Luse, les atrocités liées à la guerre à l’EST de la République Démocratique du Congo dont le récent massacre de Kishishe, augmentent le nombre des survivantes de VBG dans la région.
Des participants ont à travers les travaux en groupes (dernière partie du forum), discuté sur comment assurer l’application effective des lois, comment assurer le financement des investigations, comment renforcer les synergies régionales et nationales et aussi comment prévenir les conflits pour éviter les violences. Assises qui se sont clôturées par la rédaction d’un plaidoyer commun de lutte contre les Vbgs et l’adoption des recommandations.
