Territoire de Luiza: Appuyée par l’UNHCR, FMMDI vulgarise l’édit portant interdiction des coutumes avilissantes à l’égard de la femme traduit en Tshiluba à Kashola

Avec l’appui du Haut-Commissariat de Nations-Unies pour les Réfugiés (UNHCR), l’ONG Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral, FMMDI/Antenne de Luiza, a organisé vendredi 31 mai 2024 une séance de vulgarisation de l’acte d’engagement et de l’édit portant interdiction des coutumes avilissantes à l’égard des femmes et jeunes filles à Kashola, une localité située à 3 kilomètres de la Commune rurale de Luiza, Territoire du même nom.

Au total 63 personnes dont 42 femmes ont pris part à cette activité en présence des chefs des villages de la contrée accompagnés de leurs épouses.

Profitant de cette occasion, Emmanuel Kapembe, Chef d’Antenne Fmmdi dans ce territoire frontalier du Kasaï-Central a rappelé le rôle que doivent jouer les femmes auprès des gardiens des traditions.

« Comme vous le savez déjà, Luiza fait partie des Territoires du Kasaï-Central où les coutumes avilissantes à l’égard de la femme et de la jeune fille battent record. Il est des coutumes qui interdisent à la femme de travailler, de ne pas étudier, qui poussent les jeunes filles se marier précocement avec quelqu’un qui n’est pas de son choix, ne pas manger telle ou telle chose, ne pas s’assoir dans la chaise ainsi de suite.», a dit Emmanuel Kapembe Chef d’antenne FMMDI-Luiza.

A lui d’ajouter, « Cet édit traduit en tshiluba et vulgarisé ce jour, supprime toutes ces coutumes rétrogrades qui fragilisent la jouissance de la femme et de la jeune fille. Et l’acte d’engagement signé par les chefs des villages facilitera la compréhension de ces outils par la population et toutes les survivantes»

Pour sa part, Émilienne Tshiakupa Nzambi Matungulu, Assistante psychosociale chez Fmmdi-Luiza se réjouit de la réception et l’appropriation du message par la population locale.

« Je suis vraiment flatté de constater que la population a très bien accueilli le message et s’en est même appropriée. Et surtout que certaines pratiques étaient d’exécution dans cette contrée. J’étais également éperdue de joie pour la présence des chefs des villages qui se sont reprochés chacun de quelque chose tout en s’engageant dans la démarche de modifier et abandonner ces pratiques» , s’est félicitée Mme Émilienne Tshiakupa Nzambi.

Il importe de souligner que cette activité a été menée par l’ONG Femme Main dans la Main pour le Développement Intégral, FMMDI-ONG , avec l’appui du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés, UNHCR en sigle.

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