Fmmdi-Ong éveille la conscience politique des filles et plaide pour leur forte inclusion et participation à la vie politique.

Avec l’appui financier du Fonds Canadien aux Initiatives Locales (FCIL), Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI-ONG) poursuit avec les formations en cascade des femmes, filles et personnes marginalisées de la Province du Kasaï Central pour leur participation et inclusion à la vie politique.

C’est dans le cadre de l’exécution du Projet “Accroitre la participation à la vie politique de façon démocratique des femmes, des jeunes filles et des personnes marginalisées dans la Province du Kasaï Central, en RDC à travers le renforcement de leurs capacités et le renforcement organisationnel des structures”.

Du lundi 14 au mardi 15 novembre 2022, un échantillon de 25 filles ont pris part à la formation à Kananga pour éveiller leur conscience et les appeler à s’impliquer pour relever les statistiques de filles dans les instances décisionnelles et à l’hémicycle.

Les femmes de moins de 30 ans engagées à la vie politique sont à 7%, de 30 à moins de 60 ans sont estimées à 31% et les femmes de plus de 60 ans sont à 31 %. Un désengagement général dans la génération des jeunes filles d’aujourd’hui ; une priorisation de la sphère privée chez les jeunes femmes (soucis liés à la création d’une famille, poids des charges ménagères, etc.) en raison des attentes traditionnelles de la société.

Les avis sont partagés :

Certains disent que les plus jeunes (moins de 30 ans : 18% considèrent que l’engagement politique ne convient pas aux femmes.

Quels sont les obstacles à la participation politique des filles ?

  • Les pesanteurs culturelles, cliché sexiste, faible niveau d’instruction, la pauvreté, cadres institutionnels défavorables aux femmes ;
  • Niveau d’instruction bas, manque des ressources financières et matérielles (pauvreté) ;
  • Hégémonie de l’homme par les intimidations, le harcèlement et les violences diverses des femmes (mariage forcé) ;
  • Éducation négative influencée par les coutumes, la religion, …
  • Complexe d’infériorité ;
  • Les réunions politiques décisionnelles se tiennent si souvent la nuit. D’où, la fille se sent en insécurité.

Stratégies de réussite :

  • Œuvrer pour le changement des mentalités et des comportements concernant les normes sociales dégradantes ;
  • Accroitre le niveau d’instruction et combattre l’analphabétisme et l’illettrisme des femmes des femmes congolaises ;
  • Se faire enrôler et adhésion massive des filles dans les partis politiques ;
  • Développer une plus grande solidarité et plus de tolérance entre les femmes ;
  • Renforcer le pouvoir économique des femmes congolaise ;
  • Mettre en application le principe constitutionnel de la parité et la discrimination positive ;
  • Accorder aux femmes plus de poids politique et de voix dans les partis politiques ;
  • Assainir les mœurs au sein de la classe politique féminine congolaise ;
  • Multiplier et diversifier les sessions de formation.

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